la monnaie

Publié le par Pierre GALAND

la monnaie

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Préliminaires.

 

Depuis plusieurs mois, de part le monde, les évènements économiques et politiques, nombreux, se succèdent à une rapidité déconcertante. Tout va vite, trop vite pour ma capacité d’écriture. Or, il s’avère que depuis plusieurs semaines je cogitais sérieux sur ce second volet de l’économie, à savoir la monnaie. Je considère avoir de la chance. Ces évènements apportent une illustration parfaite à ce que je souhaitai justement énoncer et dénoncer.

 

Toutefois, dans notre société où tout est volontairement complexifié à outrance, rien n’est plus épineux que de tenter de ramener chaque chose à sa plus simple expression : autrement dit, savoir revenir au « B-A-BA » ! De plus, lorsqu’on traite d’économie, de monnaie, …, il n’est point aisé de simplifier les processus sans tomber dans le faux, et rien n’est plus déroutant, aussi, que de faire face, alors, à une certaine incrédulité qui en résulte.

 

Nous avons vu le premier volet économique dès le début du chapitre consacré à « L’Ordre Marchand ». Souvenez-vous « d’une brève histoire en devenir » et de son incipit exprimé sous forme interrogative : « le système économique régissant nos activités constitue-t-il l’une des escroqueries les plus phénoménales de notre humanité ? ».

 

Sur la base d’une extrapolation simple, logique et réaliste, nous avions répondu par OUI, et nous étions parvenus à la conclusion, somme toute évidente, que notre système économique, de part sa nature même, ne peut, en aucune façon, fonctionner. En effet, quel que soit le nombre des activités humaines créatrices de richesses, si l’on observe le système dans sa globalité, c’est-à-dire à l’échelle macroscopique, alors on constate que la totalité des richesses produites ne « retourne » pas aux centres de production. Ce qui génère un déséquilibre de fonctionnement de ces centres pris dans leur globalité. Il n’y a donc jamais équilibre, et le système, à l’échelle macroscopique, fonctionne donc selon un cycle ouvert et se comporte en définitive, en un « véritable tonneau des Danaïdes ».

 

Pour que ce système puisse fonctionner et évoluer selon un cycle complet, alors il faudrait qu’il y ait, en permanence, une création « artificielle » ou « à partir de rien » de richesse sous forme de monnaie (argent), d’un montant au moins égal au montant de ce qui, justement, ne retourne pas ou n’est pas réinjecté dans le circuit économique.

 

Nous avions vu également que l’économie évolue dans un milieu fini (borné) et non pas infini, comme supposé à tord ou par facilité. Cela veut dire qu’à chaque instant le système ne peut pas aller au-delà de ses propres limites définies et identifiables par ses « valeurs aux limites ».

 

Ici et là gisent les raisons de cet article ! La création de la monnaie ! Concomitant à cette nécessaire et obligatoire création de monnaie, les rôles immensément majeurs de l’Etat et des banques.

 

 

Pénétrons, ici et maintenant, dans le fondement, le cœur même du système économique et politique (au sens large et noble), mais aussi et surtout dans ce qui conditionne notre vie à chacun de chaque instant.

 

Je serais tenté d’écrire, que cela et rien que cela, fait l’histoire. Celle des hommes, depuis près de 2500 années. Pas moins et pas plus.

 

Le mouvement perpétuel n’existe pas, et il n’est pas donné à l’homme les capacités d’en inventer un quelconque. Pourtant me direz-vous « ça marche » ! … et oui !

 

Savez-vous pourquoi ?

 

 

« ça marche, parce que ça ne marche pas ! »

 

« ça marche, parce qu’il est impératif que ça marche ! »

 

 

Extraordinaires conclusions ! Qui valent bien un détour.  Après, vous ne pourrez plus dire … que vous ne saviez pas !

 

Pourquoi ça marche ? Parce qu’en certains nœuds du système économique, sont venus se greffer des parasites. Et comme il se doit, en présence d’authentiques parasites, ces derniers, pour survivre et se développer, ont absolument besoin que le système perdure.

 

Ce premier niveau de parasites du système économique est constitué par ce que je nomme, pour plus de facilité et d’une manière générique, le « commerce et les services ». En effet, commerce et services ne sont en aucune manière créateur de richesses, puisqu’ils s’interposent entre producteurs et consommateurs. Bien au contraire, puisqu’ils instaurent, sur toutes les lignes de richesses produites, une sorte de péage ou de taxe à sens unique, à leur unique profit et ce aux détriments des consommateurs et des producteurs. Ainsi, se nourrissent-ils et se gavent-ils exclusivement des richesses produites ailleurs et par d’autres, et ce, sans encourir le moindre risque.

 

In fine, « commerce et services » sont les seuls à s’enrichir d’une manière extraordinairement inique, accumulant ainsi de phénoménales fortunes et richesses qui leur permirent de se rendre progressivement propriétaires des principaux centres de production et de distribution mondiaux, puis de procéder à leurs optimisations. Ce faisant, d’accroître plus encore leurs profits.

 

A ce premier niveau de parasite générique historique, vînt, il y a environ cinq siècles de cela, se superposer un second niveau de parasites beaucoup plus redoutables, dangereux, pervers et pernicieux pour l’humanité toute entière, à savoir celui que nous désignons par les « banques privées » ou « opérateurs privés ».

 

Pourquoi les banques (ou opérateurs privés ou acteurs privés) ? La réponse fait l’objet de la deuxième partie de ce long article.

 

Aujourd’hui, ces deux niveaux de parasites constituent un ensemble homogène parfaitement cohérent et en ordre parfait de marche (de guerre devrais-je dire), que j’ai désigné sous l’appellation unique et générique d’«Ordre Marchand ».

 

La quasi totalité de l’économie mondiale est entre les mains de l’Ordre Marchand. Soyons plus explicite, entre les mains de quelques hommes seulement.

 

L’Ordre Marchand constitue en réalité une authentique mafia, à laquelle pas une seule activité économique ne peut échapper. Mais elle est aussi la seule et unique mafia tacitement légalisée, reconnue, autorisée et acceptée sur l’ensemble de notre planète !

 

A cette main mise sur l’économique vient s’adjoindre et se superposer, depuis peu, le politique et la politique entièrement livrés aux mains de ces authentiques gangsters de la pire espèce.

 

C’est cela que nous allons voir ensemble !

 

La quasi-totalité des Etats, du grand continent américain (Amériques du Nord, Centrale et du Sud), de l’Afrique, de l’Australie et de l’Europe, sont à ce jour maîtrisés politiquement et économiquement par l’Ordre Marchand et, plus grave, entièrement colonisés par les membres de ses deux Armées (AOC et AONC).

 

Ce dont il faut prendre conscience, est qu’à terme, si rien ne vient stopper cette effroyable imposture et incroyable escalade, l’Ordre Marchand deviendra alors l’unique propriétaire de toutes les terres et de toutes les richesses de notre Terre et le maître absolu de tous les hommes. Nous deviendrons alors des esclaves : leurs esclaves. Ils feront de nous ce qu’ils voudront. Y compris nous éliminer en masse, si cela est utile et ce, sans aucun état d’âme. Cela veut dire que quatre-vingt quinze pour cent (95 %) de la population mondiale ne disposera d’aucune liberté individuelle et n’aura pour seuls droits que ceux que ces gens-là voudront bien leur octroyer.

 

Immense régression : un monde plongé dans les ténèbres.

 

Si vous pouviez consacrer un peu de votre temps à une analyse simple et logique des évènements survenus lors des deux derniers siècles en Europe et lors des cinq derniers siècles pour le reste du monde, vous aboutiriez inexorablement aux mêmes conclusions que moi.

 

Non, le monde n’est pas en crise ! La crise dont il est question depuis plus d’une année n’est qu’une crise « d’annonce », une authentique fausse crise. Il n’y a jamais eu de crise en tant que crise. Qu’un effet d’annonce dans le but simple de faire croire aux peuples que le monde « va mal », et que des remèdes drastiques s’imposent. Pourquoi et pour quoi ? Pour mettre tout simplement à genoux tous les Etats européens, les humilier, via un déficit d’Etat faramineux, justement pour les placer tous sous tutelle des banques privées. Autrement dit, de l’Ordre Marchand. Ceci constituant la première marche et la première étape décisive en Europe de l’instauration d’une « Gouvernance Mondiale », préliminaire indispensable au règne d’un nouveau « Ordre Mondial ». Pourquoi croyez-vous, que d'ores et déjà, en France il est prévu que Dominique Strauss Kahn sera le digne successeur  de Nicolas Sarkozy en tant que Président de la République Française ? Ce n'est pas pour rien ! En tant qu'ancien "patron" du FMI, il "sera le mieux placé et le plus apte" à juger que la France doit être placée sous tutelle des banques et donc de l'Ordre Marchand. Simplement ! La mécanique est en marche: inexorablement !

 

Non, le monde n’est pas en crise ! Nous sommes tout simplement plongés au cœur même de l’ouragan « maîtrise du monde ».

 

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Ce faisant, l’Ordre Marchand traverse une phase particulièrement délicate à négocier, requérant une mise en œuvre plus redoutable que d’ordinaire. Pour tous ses membres de l’Armée de l’Ombre, les voici placés « au pied du mur », obligés de travailler à découvert, au vu et au su de tous, autrement dit, contraints de s’exposer et de se dévoiler. Stade éminemment critique pour chacun, puisque chacun se doit de faire tomber le masque, d’étaler et d’exposer aux yeux de tous, « qui il est réellement ». Période puissamment critique pour l’Ordre Marchand et ses membres puisqu’elle met progressivement en exergue la longue liste des mensonges, dissimulations et fraudes en tous genres mis en œuvre par chacun et par tous, ainsi que la duplicité et la fourberie dont ils firent preuve, afin de parvenir justement là où nous en sommes aujourd’hui. Les voici donc exposés, démasqués et de fait extrêmement vulnérables. D’où cette extrême fébrilité dont ils font preuve. Je reviendrai plus tard et plus longuement sur ces derniers points. D’où ces incroyables procès d’antisémitismes n’ayant que pour seul objectif de faire taire définitivement toute contestation !

 

Ce que chacun de nous doit absolument comprendre, tient dans le fait que pour l’Ordre Marchand, sur la base des enseignements du Talmud, vouloir maîtriser le monde impose l’impérieuse condition préalable d’anéantissement de l’existant. Ceci pour deux raisons :

 

-  la première, afin d’acculer irrémédiablement l’ensemble des individus, un à un, et des Etats, les uns après les autres, à l’état de « misérables ». Dit autrement, dans un état de délabrement complet (aussi bien, moral, mental, qu’économique), à sa faillite la plus complète ! Pourquoi ? Afin de permettre à l’Ordre Marchand, via un certain nombre de « personnalités » spécialement préparées et formées pour cela, de se positionner, le moment opportun, en tant que « sauveurs de l’humanité», proposant, comme par hasard, des solutions miraculeuses, qui, justement, ne pouvaient pas être mise en œuvre auparavant ! Toutefois ces solutions miraculeuses seront obligatoirement accompagnées de conditions drastiques dont la plus fondamentale est que les survivants « non-juifs » devrons accepter l’équivalent d’un statut « d’esclave des temps modernes », conscients de cette impérative nécessité, aimant, chérissant et vénérant enfin ses maîtres et sauveurs !

 

-  la seconde est issue des écrits de la Bible et du Talmud; l’instauration d’une seule et unique religion répandue sur toutes la surface de notre planète : le judaïsme, et l’instauration d’un seul mode de pensée : la pensée juive. Toutes les particularités, singularités, cultures, …, seront irrémédiablement éliminées. Place nette au « Nouvel Ordre Mondial ».

 

Au vu des évènements de ces cinq derniers siècles, il y a tout lieu de penser et donc de craindre que peu de « non-juifs » survivront à ce second déluge.

 

Ne croyez pas que je délire ou que je fais une quelconque fixation ou paranoïa ! Lisez les ouvrages de Jacques ATTALI, lui aussi éminent représentant de la communauté juive. Tout ce qu’il a écrit est vrai, se déroule et se produira, puisque c’est justement à cela que lui et ses semblables travaillent hardiment. Lisez ses ouvrages, vous décrypterez en temps réel et avec une facilité déconcertante tous les évènements du monde, heure après heure, jour après jour. Chaque jour qui passe est une illustration parfaite des derniers ouvrages commis par Jacques ATTALI, et, beaucoup plus troublant, l’exacte déclinaison du contenu des fameux « protocoles de Sion » ! 

 

Les Etats-Unis d’Amériques, comme nombre de pays d’Europe et du reste du monde sont tous, sans exception en situation de faillite. La dette de chacun de ces Etats est phénoménale !

 

Certes, ces dettes et ces situations de faillites, ont été volontairement et artificiellement provoquées, mais faillites tout de même il y a, selon nos critères actuels, « sur le papier » et « en droit » !  Ce qui permet et autorise tout à fait légalement les créanciers (opérateurs privés) de « se payer sur la bête », autrement dit devenir propriétaires de TOUT. Y compris du vivant, dont l’homme.

 

Voyez le cas de la Grèce. Elle est unanimement déclarée en faillite. Que fait-elle pour tenter de se sortir de ce mauvais pas ? Elle emprunte à 7%, aux « opérateurs privés » (1), autrement dit à ses propres créanciers ! Aggravant plus encore le montant de sa dette à leur égard et pour tenter de la diminuer met en œuvre des mesures internes qui vont quant à elles appauvrir plus encore son peuple (et enrichir d’autant ces mêmes « opérateurs privés »).

 

(1)   Que la Grèce emprunte directement auprès des « opérateurs privés » ou que ce soit les pays de la Communauté Européenne qui fassent crédit à la Grèce, le résultat est le même, puisque les pays qui prêteront à la Grèce (et qui ont déjà chacun un énorme déficit !) vont chacun emprunter la somme nécessaire auprès de ces mêmes « opérateurs privés » ! Les créanciers de la dette grecque, quel que soit le chemin emprunté par la Grèce, seront toujours les mêmes : l’Ordre Marchand. Et ces « opérateurs privés » créanciers se retourneront in fine vers la Grèce.

 

Trouvez-vous cela sain et logique ? Cela ne vous choque pas, ne vous interpelle pas ? N’y-a-t-il pas en vous une petite lumière clignotante qui s’allume ?

 

Ne trouvez-vous pas cela invraisemblable, incohérent et délirant ! Tout un monde et une raison qui marchent à l’envers. Seriez-vous donc prêts à gober n’importe quoi, de telles inepties ? Ou seriez-vous, encore et toujours, ce que De Gaulle, en un moment de profond désarroi, pensa des français, à savoir « des veaux » ?

 

La suite ?

 

Désirez-vous vraiment savoir ce qu’il va advenir de la Grèce ? Pour rembourser ses dettes à ses créanciers, elle sera peut-être contrainte ou placée dans l’obligation de leur vendre progressivement son patrimoine, partie par partie, en commençant par ses terres, en premier ses îles de la mer Egée, puis celles de la mer Ionienne,… On dira alors, pour masquer la réalité et calmer les esprits du peuple grec, que la Grèce vend son patrimoine à l’Europe ! Mais l’Europe n’est pas un pays, l’Europe n’est rien, n’est qu’une définition sur un papier. L’Europe n’est que la somme des « opérateurs privés », « les « acteurs privés », les banquiers. L’Europe n’est qu’une façade, un leurre, œuvre et ouvrage de l’Ordre Marchand. Pas moins et pas plus.

 

Dans ce cas et à terme, il n’y aura plus de terres grecques, ni d’Etat grec. Mais des sols appartenant aux riches dirigeants de l’Ordre Marchand, qu’ils « redistribueront » alors judicieusement aux membres de ses Armées de l’Ombre, nouveaux colons en terres grecques.

 

Il n’y aura plus de peuple grec libre. Qu’un peuple asservi. Il n’y aura plus de culture grecque. Détruite et ensevelie dans la tombe de l’oubli.

 

Ce qui fut la première fondation de notre culture et civilisation occidentale disparaîtra sous ce nouveau déluge. Comme, naguère, ce fut le cas, mais avec d’autres moyens et armes, pour toutes les civilisations américaines ; Incas, Aztèques, Indiens, mais aussi des peuples d’Australie, de Nouvelle-Zélande, de Nouvelle-Calédonie, …, sans oublier l’Afrique, qui n’en finit pas, sous la conduite experte et bienveillante de l’Ordre Marchand de s’auto-génocider, ni le monde arabe en totale décrépitude, dans l’incapacité de faire l’union sacrée et donc dans l’impossibilité de sauver, tant qu’il est encore temps pour lui, sa peau.

 

La Grèce inaugure la longue liste de l’agonie des pays européens.

 

Examinez encore le diagramme ci-dessous:

 

L' « Anneau de Feu » des dettes souveraines

 

the ring of the fire 

 

 Répartition graphique des Etats en fonction de leur dette et de leur déficit public (en % PIB)

Source : Reuters Ecowin, 02/2010

 

Il en dit long ce diagramme ! Par prudence, sûrement, son auteur n’a pas voulu positionner tous les pays du monde. Repérez la position de la Grèce: elle est éloquente.

 

Que dit-il encore ? Que si la Grèce n’est pas acculée à vendre partie de son patrimoine, alors ne subsiste qu’une seule issue, celle qui se traduira, à moyen terme, par la mise sous tutelle de tous les budgets des Etats de la Communauté Européenne, puisque, déjà, tous ces Etats européens présentent chacun une dette infiniment colossale. L’Europe sera ainsi placée sous tutelle des banquiers. Hermann van Rompuy, Président du Conseil Européen, propose de modifier le Traité de Lisbonne de telle manière que puisse être formée au niveau de l’Europe « une gouvernance économique de l’Europe ». Indiquant une forte incitation et volonté de faire franchir à l’Europe l’une des étapes incontournables et décisive dans la longue marche de l’instauration d’une  « Gouvernance Mondiale » si nécessaire à l’établissement du « Nouvel Ordre Mondial » prêché … par l’ensemble des hommes politiques français et européens actuels.

 

Il ne fait aucun doute que quelle que soit l’issue de la crise grecque il en résultera que la civilisation européenne, ses cultures et ses Etats, seront irrémédiablement condamnés à disparaître à brève échéance. Ne subsisteront, peut-être, que quelques rares exemplaires des « anciens peuples ou ethnies européennes ».

 

Il faut bien prendre conscience que ce qui est actuellement en cours pour nous peuples européens, est très exactement la réplique parfaite de ce que subirent tous les peuples et les tribus indiennes du grand continent américain (Nord et Sud). Rares furent les survivants en Amérique du Nord. Des terres volées au peuple indien, émergea un unique pays, les U.S.A. Exclusivement peuplé de colons. Ceux-là mêmes qui exterminèrent les indigènes (indiens) et pillèrent leurs richesses. Peu de décennies furent nécessaires pour parvenir à un tel résultat et éradiquer le peuple des Indiens. Il n’en faudra pas plus pour parvenir aux mêmes résultats en Europe.

 

Seule alternative, la révolte massive des peuples européens.

 

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai beaucoup de difficultés à m’imaginer qu’un peuple tel que les grecs, en général, et les Crétois, en particulier, se laisseront dominer et écraser par « l’Ordre Marchand ». J’ai aussi beaucoup de difficultés à croire que puisse exister en Grèce un seul homme politique (toutes tendances confondues) capable de trahir et de lâcher définitivement son peuple : le peuple grec ! Que tous deux, ensemble, n’ont qu’une unique et commune réponse à apporter à « l’Europe » ; une immense révolte populaire telle qu’elle entraîne avec elle tous les autres peuples européens.

 

Seul, en Europe, le peuple grec est capable d’un geste aussi grandiose, car il est loin d’être un peuple en décadence. Il n’est pas en décadence ! Loin de là ! Il n’est pas riche ! C’est tout ! Ses fondements sont les plus beaux et les plus solides du monde occidental. Son rayonnement spirituel et intellectuel est immense.

 

Le peuple grec est uniquement victime d’une arme terrifiante : l’argent et l’économie placées entre les mains de ceux qui vouent au peuple grec une haine implacable et incommensurable.

 

Je n’ai pas trouvé, en cinq années de navigation sur la mer Méditerranée, un seul navigant de la communauté juive ne manifestant aucune haine ou rancœur à l’encontre de ce peuple et de ce pays. Et quand on sait que, quelles que soit le pavillon arboré, 99% des navigants … appartiennent à la communauté juive ! Il y a dans chacun une haine farouche contre le grec et la Grèce. C’est incroyable et à peine imaginable. Voilà la seule et unique raison qui fait que la Grèce est aujourd’hui le premier de la liste des pays européens.

 

Que la Grèce soit le premier pays à se retrouver (artificiellement) en situation de faillite totale, à subir la pire des humiliations pour un pays est aussi hautement révélateur des objectifs de l’Ordre Marchand.

 

Détruire la Grèce et son peuple, c’est volontairement détruire les fondations du monde occidental européen. C’est faire table rase. Place nette. Une élimination totale du passé. Afin que le nouveau maître colon impose sa propre culture faite d’incultures notoires, sa propre religion emplit de haine et sa société des hommes basée sur la culture de la mise à mort du vivant et de la nature déclinée selon toutes ses expressions possibles.

 

 

 

la monnaie

suite

  

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 « Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n'hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents»

 

« La crise mondiale aujourd'hui », Maurice Allais, 

1988. Ed. Clément Juglar 1999. 

« Prix Nobel » de Sciences Économiques

 

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Vous êtes-vous posés la question de savoir pourquoi, aujourd’hui, nous entendons si souvent parler « d’opérateurs privés » ? Et ce que cela pouvait bien vouloir dire ou représenter ?

 

Une autre question: croyez-vous que la monnaie est créée par l’Etat et qu’elle est un outil au service de l’intérêt général ?

 

Oui ? … quelle erreur !

 

S.V.P … lisez donc ce qui suit.

 

Aujourd’hui, ce sont les banques privées qui créent la monnaie et qui en perçoivent le prix (l'intérêt).

Ce ne fut presque jamais le cas depuis que la monnaie existe !

 

En effet, la souveraineté d’un Etat, d’un pays, d’un royaume, d’un empire, désignait justement le fait que seul l’Etat, le Roi, l’Empereur, …, avait le droit d’émettre de la monnaie (de battre monnaie), autrement dit de fabriquer de la monnaie.

 

L'État (c'est-à-dire vous et moi) s’est vu spolié de ce droit de battre monnaie.

 

Par qui ? Devinez ! Par nos « élus », nos chers « représentants », nos « hommes politiques » !

 

En catimini, en cachette, sans rien nous dire et nous faire savoir, ils ont donné ce pouvoir décisif de la création monétaire aux banques privées.

 

C’est purement incroyable et … immensément criminel de la part de chacun d’entre eux.

 

Chacun savait très exactement ce qu’il faisait et ce à quoi cela conduirait et se traduirait en tous domaines de la vie de tous et de l’Etat.

 

Non seulement ils nous privèrent, nous le peuple, des effets de nos choix démocratiquement exprimés, mais ils anéantisèrent à jamais le rôle et la fonction des élus du peuple par destruction concomitante des fondations sur lesquelles peuvent s’élaborer toute démocratie.

 

Ce faisant, tous ces hommes politiques, sans exception, trahirent l’Etat et les citoyens qui les avaient élus.

 

Ils livrèrent « les clés de l’Etat » et la politique de la France au monde de l’argent, à l’Ordre Marchand.

 

Triste réalité et effarant constat: tous nos élus de ces cinquante dernières années, sans exception, ont volontairement choisis de trahir la France et son peuple, de se comporter en d’immondes TRAITRES, des « judas ». Pour cette raison, ils constituent une insulte suprême à notre pays et le déshonorent. Ils bafouent sa Constitution et l’idéal démocratique.

 

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Ainsi, lorsque maintenant l’État a besoin d’argent pour construire par exemple des hôpitaux, des crèches, des écoles, des routes, …, il est obligé d’emprunter cet argent aux banques privées et de leur payer un intérêt.

 

Alors que si c'était lui, l'État, qui créait la monnaie, comme cela l’était auparavant, il pourrait l'investir directement lui-même (sans devoir payer le moindre intérêt jusqu'au remboursement). Il pourrait également prêter cette monnaie nouvelle aux banques (charge à elles de la prêter à leur tour) et en percevait le premier intérêt (des milliards d'euros), ce qui permettrait de financer notamment les services publics, au lieu d’enrichir les « acteurs privés » au prix d'un déficit croissant paralysant pour l'État.

 

Connaissez-vous l'article 104 du traité de Maastricht ? Voyons ce qu’il dit:

 

 « Il est interdit à la BCE (Banque Centrale Européenne) et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales » d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publiques des États membres; l’acquisition directe des instruments de leur dette, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, est également interdite. »

 

Autrement dit, l’Union Européenne impose aux Etats membres (c'est-à-dire à nous tous) de financer leurs investissements publics par emprunt contracté exclusivement auprès des banques privées avec l’obligation de leur payer un intérêt.

 

Autre chose : savez-vous, que lorsqu’une banque prête une somme d’argent, elle ne l’a pas. Elle la crée (par une simple écriture) pour la prêter et devrait la détruire quand cette somme lui sera restituée. Au passage, elle perçoit un intérêt (considérable) qui ne correspond à aucun service ou aucune privation de la part de la banque.

 

Cet intérêt que perçoivent ainsi les banques privées sur la monnaie créée ex nihilo (c’est-à-dire à partir de rien) est foncièrement injuste et inique. Il s’agit là d’un gigantesque racket de toute l’économie par des acteurs privilégiés.

 

Ainsi, les banques privées à qui l’Etat a abandonné le droit de  battre monnaie (la fameuse « planche à billets ») devenues créatrices et vendeuses de notre monnaie constituent d’authentiques parasites de grande envergure pour toute société humaine.

 

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En termes d’économie, rien n’impose ou ne justifie que ce soit des acteurs privés qui maîtrisent la « planche à billets », bien au contraire.

 

Pour nous, femmes et hommes de ma génération (1946), cela veut dire que depuis Charles de Gaulle, pas un homme politique, pas un politologue, pas un économiste, pas un scientifique, pas un journaliste, en France, n’ignorait cette règle fondamentale de la souveraineté d’un Etat, seul dispositif permettant d’instaurer une authentique démocratie ; à savoir qu’il appartient à l’Etat et rien qu’à l’Etat uniquement (donc au domaine public) de battre monnaie.

 

Cela veut très exactement dire que tous ces hommes politiques, tous ces politologues, tous ces économistes, tous ces scientifiques, tous ces journalistes, …, tous ceux qui depuis Charles de Gaulle envahirent nos horizons politique et médiatique, furent et sont d’authentiques imposteurs, dissimulateurs, menteurs, crapules et criminels.

 

A vous fidèle lecteur ayant dépassé comme moi la « soixantaine », permettez-moi de vous poser une seule question ! Avez-vous souvenance, au cours de ces quarante dernières années, lors d’une quelconque élection présidentielle ou lors d’une quelconque élection des députés, d’un seul débat politique national ou d’une quelconque intervention qui aurait eu justement pour objet la nécessité pour l’Etat (l’Etat français, il s’entend ici !) de conserver sa souveraineté, à savoir le privilège de battre monnaie ?

 

Ne cherchez pas : il n’y en eut point ! Extraordinaire, non ? Extrêmement révélateur, oui !

 

Soyons honnête; il y eut Jean-Pierre Chevènement, lors de son unique candidature à la présidence de la République, qui fit campagne sur la souveraineté de la France. Toutefois, il faut préciser que la souveraineté dont il était question n’était pas celle acquise par le retour dans le domaine public (Etat) du droit de battre monnaie ! Elle se limitait seulement au positionnement de l’Etat français au sein d’une de l’Europe, d’une Europe confédération de nations.

Ainsi la monnaie est devenue un puissant outil au service exclusif des intérêts privés, c’est-à-dire de l’Ordre Marchand.

 

Le contrôle de l'argent est le cœur des problèmes de nos sociétés et de chaque pays. C’est cette réalité qui conditionne notre vie de chaque jour, dans tous ses aspects.

 

La solution qui s’impose est évidente, à savoir que la création monétaire doit impérativement et exclusivement relever de la puissance publique. C’est-à-dire que l’Etat doit impérativement reprendre aux banques privées la création monétaire. Les Etats n’auraient alors aucune difficulté à financer les investissements utiles à la collectivité.

 

Vous devez savoir que les difficultés financières de l'État ne viennent pas de son incurie, mais de sa pauvreté artificiellement programmée à travers ce système bancaire inique ; le droit de créer la monnaie et de prélever un intérêt sur cette monnaie neuve et l'obligation pour l'État de s'endetter auprès des acteurs privés pour financer les besoins publics.

 

Un tel système bancaire a pour conséquence immédiate et inéluctable de mettre tous les pays en coupe réglée, sans aucun espoir de jamais rembourser une dette sans fin, puisque la création monétaire est rançonnée.

 

L’Union Européenne verrouille ce sabordage monétaire au plus haut niveau: européen et constitutionnel.

 

Si rien ne vient stopper ce processus, aucun peuple ne sera en mesure de s’affranchir de la tutelle du système financier privé.

 

L’Union Européenne, l’OMC et le FMI constituent les principaux outils de désarmement politique des populations, d’anéantissement des États et de renoncement au peu de démocratie que nos ancêtres avaient chèrement acquis au prix de leur vie.

 

Pour reprendre une métaphore chère aux Anciens, la monnaie est à l'économie ce que le sang est au corps humain; s'il en manque, c'est l'anémie, s'il y en a trop, c'est la congestion. Il ne viendrait à l'idée de personne de prélever en permanence une quantité non négligeable de son propre sang, ni d'emprunter son propre sang.

 

Il revient à l'État, pas à des gangsters, même de haut niveau, pour le service du bien commun, d'assurer l'offre à la demande de monnaie afin que l'économie soit enfin au service de l'homme.

 

Avant de conclure sur ce sujet essentiel, mais aussi merveilleux et extraordinaire par toutes les possibilités humaines qu’il recèle, je ne peux m’empêcher de vous proposer une sorte de survol historique dans le temps de la monnaie afin d’une part, vous montrer son importance et ses avatars, et, d’autre part, par trois exemples précis au cours de ces deux derniers siècles, vous montrer et expliciter l’extrême dangerosité de cette mafia qu’est l’Ordre Marchand dès lors que quiconque s’oppose à elle.

 

Auparavant, pour ceux qui désireraient en savoir plus, ou qui souhaiteraient s’assurer de la véracité de mes écrits, je leur communique ci-après quelques références :

 

En premier lieu, l’économiste Maurice Allais - prix Nobel d'économie en 1988:

 

-    « Le jugement éthique porté sur le mécanisme du crédit bancaire s'est profondément modifié au cours des siècles. (...) À l'origine, le principe du crédit reposait sur une couverture intégrale des dépôts. (...) Ce n'est que vers le XVII e siècle, avec l'apparition des billets de banque, que les banques abandonnèrent progressivement ce principe. Mais ce fut dans le plus grand secret et à l'insu du public » (...) « En abandonnant au secteur bancaire le droit de créer de la monnaie, l'État s'est privé en moyenne d'un pouvoir d'achat annuel représentant environ 5,2 % du revenu national. »

 

-    « Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo, car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt, qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d’écritures

 

Source : Maurice Allais : « La réforme monétaire », 1976, « La crise monétaire d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires. », Éd. Clément Juglar, 1999, p. 63.

 

En second lieu : Bernard Maris « Anti-manuel d’économie », éd. Bréal, oct. 2003.

 

Sites à visiter:  

                      

www.fauxmonnayeurs.org

www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=695

www.bayard-macroeconomie.com

www.le-projet-juif.info

 

Auxquels j’adresse mes remerciements. J’ai pioché chez eux quelques éléments et données que j’ai retravaillé afin qu’ils puissent s’intégrer aisément dans ce long article.

 

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